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COURSE D'ORIENTATION
    Picto C O  CINEMA              Ouverture le 9 Mai 1954 - Démolition Octobre 2017
 
 
https://www.bayardargentanomnisports.fr/documents/cinema.pdf 

     Démolition des salles de la Bayard Argentanaise, la fin d'une belle histoire. Quelques pincements au coeur pour certains, pour d'autres un peu de nostalgie, mais aussi, beaucoup de bons souvenirs resteront.

 
Quelques dates sur les bâtiments de la Bayard Argentanaise
 
1952 – Commencement des travaux de reconstruction des bâtiments de la Bayard. Avant la guerre, ils étaient situés au 62, Rue de la République.
Reconstruction d’une salle de spectacle avec une salle de réunions, d’un gymnase avec ses vestiaires, douches, wc, d’un pavillon pour le gardiennage et d’un terrain de basket, tout cela à l’emplacement d’une ancienne scierie Ets Geffroy, au 65/67, rue de la République. Le financement a été effectué par les dommages de guerre et un complément par une participation de la paroisse, à l’époque dirigée par Monseigneur Ratier.
 
1954 – La reconstruction est terminée, les sportifs prennent possession des lieux, Le gymnase par la gymnastique qui auparavant faisait son entraînement dans un hall de casernement, à la caserne Molitor, dans des conditions précaires, pas de vestiaire, ni douche, ni chauffage.
Le basket se pratiquait sur un terrain en escarbille, derrière l’Edf, route d’Urou, et retrouva la forme sur un terrain bitumé.
Le Pavillon fut attribué à Mr et Mme Jidouard, qui assurèrent l’entretien, la surveillance, l’ouverture des salles, en plus de leurs fonctions de moniteur/monitrice bénévoles, bien sûr, et de leurs obligations professionnelles.
Le seul problème, le gymnase n’était pas pourvu de chauffage, mais on avait l’habitude, on faisait avec.
 
9 Mai 1954 – Ouverture du cinéma « La Bayard » direction assurée par Mr et Mme Leménager. Le premier film fut « Ivanhoé ». Le premier opérateur fut Christian Chappé, A l’époque les appareils n’étaient pas automatisés, il fallait rembobiner les films manuellement.
 
1970 – Réfection du sol du gymnase qui est devenu indispensable, il était en bitume et du fait qu’il avait été réalisé sur un sol non stable à cause de la sciure (ancienne scierie Geffroy), il y avait beaucoup de bosses et devenait presque impraticable. Un sol en béton a été effectué par l’entreprise Ghizzo qui n’a pas ménagé sa peine après avoir enlevé plusieurs camions de sciure décomposée.
 
1974/1975 – Construction d’un complexe (Entreprise Le Bollé), rue de la Poterie, avec plusieurs classes pour l’Ecole Notre Dame et en sous-sol une salle de Sports pour La Bayard pour héberger le basket, le hand-ball, le patin sur roulettes, la musculation, etc. et bien sûr, les activités sportives scolaires.
 
1978 – Construction d’une salle de tennis de table au-dessus du gymnase, subventionnée par l’AIS. On a profité de cette construction pour mettre le chauffage et l’adapter pour servir les deux salles par un système directionnel manuel. Satisfaction de tous pour ce confort.
Donc le tennis de table prend possession de cette salle qui va redynamiser l’activité. Des améliorations vont être effectuées par les bénévoles, l’apport d’un foyer sympa.
Après la guerre le tennis de table opérait dans le casernement à Molitor au 1er étage, au-dessus de la gym, il jouait en national, mais il a fallu déménager à cause de servitudes imposées par la ville, là le tennis de table se trouve complètement démuni et échoue rue de la Poterie, dans les salles Marguerite de Lorraine, là ce fut des années difficiles jusqu’en 1978.
 
1980 – Fermeture du cinéma « La Bayard ». La concurrence étant très vive et notre forme de cinéma familiale n’étant plus au goût du jour, non évolutif, nous avons dû fermer afin d’éviter une catastrophe financière, mais ce n’est pas sans avoir chercher de solutions.
La salle de cinéma fut reprise par la Ville pour différentes activités.
 
1998 – Un ensemble sportif s’est construit, « Salle Pelchat » où un espace tennis de table est réservé pour les associations pratiquantes. La Bayard intègre ce lieu, ce qui favorise l’essor de cette activité que l’on connaît aujourd’hui.
La Salle de tennis de table de la Bayard devient disponible, elle est attribuée à la Gymnastique, ce qui lui permet de placer un praticable d’évolution.
 
 2012 – Les problèmes pressentis arrivent, suppression d’une subvention pour l’entretien des bâtiments. Ils deviennent inadaptés par les nouvelles normes imposées et surtout par l’évolution des activités, nous n’avons pas les moyens de subvenir, faute de crédit. Ces locaux sont donc repris par l’association immobilière de Sées. Un accord avec la Ville intervient pour reclassés les activités de la Bayard dans la future salle omnisports
 
2014 – Différentes activités de la Bayard (Badminton, gymnastique Filles et garçons, basket) se transportent donc dans la nouvelle salle omnisports appelée « André Jidouard ». Reste à héberger la musculation/haltérophilie.
 
2015 – fin août, la musculation/Haltérophilie intègre une nouvelle salle mise à la disposition par la ville dans l’ancienne salle des ventes, rue Georges Meheudin.
 
2017 – Octobre/novembre. Démolition des Bâtiments de la Bayard Argentanaise.


                     

Quelques commentaires

#bayard

La destruction de l'ancienne salle de la Bayard (qui deviendra un parking pour l'hôpital) fait remonter des souvenirs à beaucoup d'Argentanais : « c'est toute une partie de mon enfance qui part en poussière », regrette Tantine El Bambina sur notre page Facebook. Vin d'honneur lors d'un mariage, passage du Code de la route, soirées cinéma, galas de gym dans les années 70... Les souvenirs défilent pendant que les pierres tombent. Assurément une page de l'histoire de la ville se tourne.


 

Je me souviens du ciné et de la salle de la Bayard...

  • Depuis la semaine dernière, l'ancien cinéma et la salle de gym sont en cours de démolition pour laisser la place aux 79 places du nouveau parking de l'hôpital.
    Depuis la semaine dernière, l'ancien cinéma et la salle de gym sont en cours de démolition pour laisser la place aux 79 places du nouveau parking de l'hôpital. |

Recueilli par Rose Nicolas et Jérémy Chatet.

Construits en 1954, la salle de gymnastique et l'ancien cinéma de la Bayard ont été démolis pour faire place au nouveau parking de l'hôpital. Il ne reste désormais que la mémoire des habitants.

Témoignages

Publié en 1978, Je me souviens est un recueil de bribes de souvenirs rassemblés par Georges Pérec entre 1973 et 1977.

Ce Je me souviens à propos de l'ancien cinéma de la Bayard (qui a fonctionné jusqu'en 1986) et la salle de gymnastique est une compilation de souvenirs d'Argentanais. Les montées à la corde

Jennifer Berrier : « Je me souviens de la salle de gym, une seconde maison où les copines se retrouvaient. Les entraîneurs qu'étaient France Belloir, Joël et Jean-Pierre Besnard, Stéphanie, Sylvie, Michelle Coudrin...Merveilleux souvenirs : l'ambiance, l'odeur de la salle, le bruit du chauffage qui se mettait en route, le petit bisou à l'entraîneur en rentrant dans la salle. »

Myriam Marsault : « Je me souviens de Mme Jidouard et tous ces bons moments partagés dans sa petite maison à côté de la salle! Je me souviens des défilés dans Argentan avec nos petites jupes plissées blanches. »

Pierrette Laurent : « Je me souviens de la gym avec Jeannine Jidouard, des spectacles montés avec elle sur la scène du cinéma dans les années 1960. »

Jean-Luc Tabesse : « Je me souviens qu'il faisait très froid l'hiver dans la salle de gym. L'année de mes 16ans, pendant les vacances, avec André Jidouard nous avions monté un plafond suspendu en tubes et en plaques de bois pour isoler. Quelques années plus tard c'était le vin d'honneur de mon mariage! »

Danièle Chesnel : « Je me souviens du justaucorps rouge avec son bel écusson jaune, ainsi que des défilés derrière les majorettes! Au cinéma, je me souviens de la longue file d'attente lors des Gendarmes et les extraterrestres. »

Corinne Béchet : « Je me souviens de la première et dernière fois que j'ai réussi à monter à la corde! »

Manon Bourdet : « Je me souviens qu'il y avait des banquettes de voiture dans les vestiaires, peut-être pas des vraies mais ça y ressemblait ! » Fauteuils en velours rouge

Paul Niphipeix : « Je me souviens des ouvreuses qui nous guidaient avec une lampe de poche vers les rangées disponibles. Fin des années 1960, avec l'école j'y vois L'homme de Rio. Ambiance spéciale avec le projecteur installé dans les derniers rangs, ça fait rêver. »

Lydie Courteille van Brackel : « Je me souviens du 26 novembre 1976 : en regardant Spartacus au cinéma, une histoire a commencé entre Jean-Paul et moi, et ça fait 41ans que ça dure. »

Jean-Paul Alexandre : « Je me souviens être allé voir Ben Hur avec mon père, un dimanche après-midi d'hiver. 3h44 avec un entracte pour changer les bobines... Nous étions arrivés de jour et repartis de nuit! »

Sandrine Marguerie : « Je me souviens, qu'enfant, au cinéma j'attendais l'entracte et la dame qui passait avec son plateau de sucreries... »

Annie Megret : « Je me souviens des pièces de théâtre de Mézeray, notamment Le voyage de M. Perrichon, sous la direction de Mme Lecaplain, jouées par Annette Viel, Marie-Anne Moulin, Pierre Blain et Jean-Charles Boussicaut. Je garde en mémoire l'ambiance de ce théâtre à l'ancienne avec ses fauteuils en velours rouge. Il avait une âme. »

Laetitia : « Je me souviens y avoir passé mon examen du Code de la route en 1989. J'y suis allée avec le collège du Paty (François-Truffaut) pour des séances de cinéma et des représentations de théâtre. Mon père s'y rendait pour regarder les films et s'endormait sur les sièges des premiers rangs, qui devaient être confortables. »

MG Rockband : « Je me souviens que ce fut un des premiers concerts en salle de Madame Guillotine. »

Indolent Solitaire : « Je me souviens avoir embrassé ma voisine pendant La Boum. Je me souviens aussi avoir vu Easy Rider, j'avais triché sur mon âge! »

Ouest France 15 Mai 2017
La salle de la Bayard vit ses dernières semaines
C'est désormais officiel, un parking pour les employés de l'hôpital remplacera bientôt l'ancienne salle, rue de la République. Une page d'histoire se tourne.
 
Témoignage
 
 

 
À 87 ans, Christian Chappey est la mémoire vivante du cinéma. De l'aventure des salles de la Bayard, il en est l'un des pionniers. Dès son inauguration, en 1954, le mécanicien du garage Renault, futur reporter pour l'ORTF, était de la partie.
« Dès le début, j'étais là. Je suis arrivé pour les prémices, au moment où tout n'était encore qu'éphémère. En fait, j'y suis resté 18 ans ! Une place au coeur du réacteur cinématographique argentanais qu'il doit aux hasards de la vie.Il y avait des placeurs, mais pas de projectionnistes attitrés. On est venu me chercher pour mes compétences. C'est comme ça que je suis devenu projectionniste. »
« Entièrement bénévole »
Une situation bancale qui a failli coûter la fermeture du cinéma. « Un jour, un inspecteur est arrivé pour demander si j'avais un diplôme. Évidemment, je n'en avais pas. Il a indiqué que le cinéma allait être obligé de fermer. Finalement, j'ai passé un diplôme de projectionniste à Caen. »
Tous les week-ends, et ce pendant 18ans, Christian Chappey a enfilé, défilé, filé, coupé, monté, déroulé, positionné des milliers de pellicules. « Je travaillais jusqu'à tard le soir dans ce cinéma, de façon entièrement bénévole. Il n'y avait qu'une seule salle, donc je peux vous dire que les films qui passaient, à force, je les connaissais par coeur. Le jour le plus long, par exemple, je l'ai vu 42 fois de suite. Maintenant, je connais le débarquement par coeur ! »
Avec Christian, une dizaine de bénévoles maintenaient le cinéma en vie. « Il y avait M. Ménager, le directeur du cinéma, avec sa femme. Deux placeuses qui vendaient des glaces, deux contrôleurs à l'entrée, et René et moi dans les cabines de projection. »
« Ça me fait mal de voir ça »
Après tant d'années passées dans les salles obscures, Christian se souvient du soir où il s'est trompé de bobine. « J'en rigole maintenant, mais sur le coup les gens sifflaient dans la salle ! » Alors quand l'ancien bénévole de la Bayard a appris la destruction prochaine du bâtiment, une émotion teintée d'indignation et d'incompréhension l'a submergé.
« Aujourd'hui, ça me fait vraiment mal de voir que le bâtiment va être détruit. Ils pourraient quand même faire autre chose. C'est avant tout une salle de spectacle. Il y a tout ce qu'il faut pour des représentations. L'inclinaison, les sièges, l'écran... » Des souvenirs de douce et réelle nostalgie qui prouvent que le cinéma de la Bayard, même après sa destruction prochaine, n'aura jamais définitivement disparu.
La salle de la Bayard vit ses dernières semaines
 


 

L'ancienne salle de la Bayard en démolition

  • Les travaux de démolition de l'ancienne salle de la Bayard ont débuté lundi.
    Les travaux de démolition de l'ancienne salle de la Bayard ont débuté lundi. | 

                                              Depuis lundi, les pelleteuses ont investi le chantier de l'ancienne salle de la Bayard, rue de la République. « Les travaux de désamiantage du bâtiment se sont achevés fin septembre, rappelle Ghislain Martel, directeur adjoint en charge des travaux du centre hospitalier. La démolition devrait durer un peu moins de deux semaines. »

                              
 

 
 
MARATHON d'ARGENTAN

Création en 1983, La Bayard Argentanaise était dans le coup !
 
 


Catch


                Oui à Argentan, il y avait des combats de catch, organisés par le Vélo Club Argentanais , le Stade Olympique Argentanais et la Bayard Argentanaise, sous la tutelle de l'une d'elle.
 










































Eveil